Si Fodieris Invenies

Voici un sujet qui n'a rien de maçonnique. Mais dans mes projets de publication, cette publication-ci, un travail sur plusieurs années, commençait à bouchonner le travail sur l'histoire maçonnique. Tout comme celui sur les rekenpennings et la guerre de 80 ans aux XVI-XVIIe siècles, qui arrive petit à petit en pleine maturité et que je vais mettre bientôt derrière moi, en sachant que cela n'a jamais de fin.

D'une certaine manière, ce travail-ci est dans la continuité historique et chronologique du travail-là, mais aussi, pour le début du siècle précédent, de celui-ci. Et il se passe, pour lui donner un cadre plus général, durant l'époque évoquée par un travail également repris par ce blog. Il existe donc une petite cohérence de ce travail dans un ensemble plus vaste.

Il porte sur un personnage qui a vécu au milieu du XVIIe siècle. Erasmus était un corsaire (kaeper) ostendais, craint notamment par les Anglais qui, à l'époque de Cromwell, ont consigné par écrit certaines des rencontres avec ce rude marin, comme les flamands pouvaient l'être à cette époque.

Mais c'était aussi pour moi un prétexte pour parler de la ville d'Ostende du XVIIe siècle, ville corsaire, qui renaît littéralement de ses cendres après un siège de 3 grosses années (1600-1604) qui l'aura détruite quasi complètement: on rapporte que les armées espagnoles, lorsqu'elle y entrèrent, n'y trouvèrent plus qu'un habitant. C'est littéralement dans les bagages de cette reconstruction physique, démographique et sociale que cette famille s'y installera.

Épopée particulière, qui montre la dureté d'un époque de désordre dans cette partie de l'Europe, et qui devra attendre un bon siècle avant que les vents contraires ne se calment.

Je vous propose ici une étude, que j'espère la plus rigoureuse possible, basée d'abord sur des sources primaires, des chroniqueurs d'époque ou du siècle suivant, la tradition familiale, le travail d'historiens modernes et parmi eux, bien sûr, Walter Debrock, un Ostendais né en 1911, historien de grande qualité, professeur émérite de l' "Université libre de Bruxelles", partie flamande : "Vrij Universiteit Brussel", dont il présida le conseil d'administration. Il nous a laissé de nombreuses pages de grande qualité sur 'ses' kaepers ostendais, dont son livre "De Oostendse kapers". Membre (et président) du -déjà ancien- célèbre cercle étudiant libre penseur, engagé dans le mouvement flamand, 't Zal wel gaan", lors de ses études à l'université de Gand, prisonnier dans un camp de concentration nazie durant la dernière guerre, il restera fidèle à ses convictions philosophiques jusqu'à son décès en 1996.

Le livre est de format A4 et propose une iconographie fournie.

Comme je suis l'unique distributeur de cet ouvrage, pour l'obtenir, je vous propose de m'écrire à l'adresse suivante: erasmusdebrouwer@gmail.com

Je vous répondrai avec plaisir et vous décrirai le moyen de l'obtenir.

(Je vous mets en couverture, un scan de la gravure du Santa Maria, navire de guerre de l'armada espagnole, qu'avait commandé Jean-Louis de Brouwer, un cousin contemporain d'Erasmus, l'ancêtre direct de la famille actuelle.)

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